Bedi Amouzou

Bernard Atsu Sename

Ingénieur de territoire, Assistant suivi-évaluation et chargé de management des connaissances à ETD, Togo

La connaissance est pour la société ce que le sang est pour le corps humain. Pour se développer et s’épanouir, chaque société doit gérer ses connaissances. Ainsi, l’Afrique, continent le plus riche et le plus convoité dans le monde aujourd’hui, doit-elle s’engager dans une démarche de formalisation et de diffusion de ses savoir traditionnels, riches et pleins d’enseignement afin d’éviter leur totale disparition.

Mon souhait pour cette troisième génération de l’Agenda est de voir émerger en Afrique des sociétés de connaissance. Pour ce faire, le nouvel agenda doit prendre en compte l’immensité des besoins des sociétés africaines en termes de capture, de formalisation et de partage des connaissances. K4DP, à travers l’élargissement de ses activités doit porter un regard nouveau sur l’Afrique en accompagnant les Etats africains à s’engager dans la gestion des connaissances afin de transformer les connaissances locales en richesses, afin de réduire la faim, la malnutrition, le chômage, la corruption et la mauvaise gouvernance, afin de renforcer la résiliences des populations et la lutte contre le changement climatique. Bref, afin de construire des Etat où aucun citoyen ne se sent oublié.  Je pense et je le crois, que la réalisation du nouvel agenda en Afrique redonnera espoir aux millions et millions d’habitants du continent qui ont un rôle important à jouer dans la mondialisation.

Knowledge is for society what blood is for the human body. To develop and flourish, each society must manage its knowledge. So, Africa, the richest and most coveted continent in the world today, must embark on a process of formalizing and disseminating its traditional knowledges, rich and full of teaching in order to avoid their total disappearance.

My wish for this third generation of the Agenda Knowledge for Development is to see knowledge societies emerge in Africa. To do this, the new Agenda must take into account the vast needs of African societies in terms of capture, formalization and sharing of knowledge. K4DP, through the expansion of its activities must take a new look at Africa by accompanying African countries to engage in knowledge management to transform local knowledges into wealth, to reduce hunger, malnutrition, unemployment, corruption and bad governance, in order to strengthen people’s resilience and the fight against climate change. In short, to build states where no citizen feels forgotten. I think and believe that the realization of the new Agenda in Africa will give hope to the millions and millions of inhabitants of the continent who have an important role to play in globalization.